Une séance photos “shibari” à Lausanne

Depuis combien de temps ne me suis-je plus retrouvée entre les mains d’un Maître ou d’une Maîtresse ? Ça doit faire au moins deux ans. Après quelques soirées BDSM chez Patrick Le Sage, je n’ai plus refait de soirées dans ce domaine, privilégiant les tournages porno et les rencontres libertines filmées.

Mon séjour en Suisse est la bonne occasion de revoir mes amis de longues dates, Lylla et JiCeV. Qui se souvient d’eux ? Ils avaient une place importante dans mon ancien blog avant 2014. Quand j’habitais en Suisse, je passais énormément de temps avec eux, soit pour passer de bons moments amicaux ou pour des soirées pimentées de jeux SM, bondage ou libertinage. Depuis que je vis en France, on se voit moins, et souvent juste autour d’un apéro ou d’un bon repas pour discuter de tout et de rien.

Quand Lylla me propose une soirée “séance photos” et “shibari”, je suis tout de suite partante. J’arrive à la soirée avec une valise pleines d’habits, car je ne sais souvent pas quoi mettre. Je déciderai sur place de la tenue ou des tenues. Je ne sais pas si on aura le temps pour faire des photos dans plusieurs tenues ?

J’opte pour un haut en latex, des bas résille et des talons hauts. Mon premier choix de talons plateformes s’avèrent que je suis beaucoup trop grande pour l’attache prévue au plafond. La deuxième paire fera l’affaire, même si je reste trop grande pour l’anneau situé au dessus de ma tête.

Maitresse Lylla m’attache les mains au-dessus de ma tête et les jambes écartées au sol. C’est dur de rester immobile dans cette position. Mes jambes tremblent après quelques minutes. Je ne dis rien, je ne me plains pas. Maîtresse Lylla  remarque ma gêne et me libère en écartant un peu plus mes jambes. Sa compassion est de courte durée, car les pinces qu’elle me pose aux tétons sont difficiles à supporter. Quand ai-je eu droit à des pinces si douloureuses ? Je ne me souviens pas.

Une boule dans la bouche, les fessées avec cravache ou fouet sont presque + simple à supporter que les pinces aux tétons, même si je me tords souvent. Maîtresse Lylla a sa manière particulière de cumuler des coups à grande vitesse, sans donner la chance de s’habituer au rythme. Après cette série de coups, elle me rajoute des pinces avec des poids sur les lèvres de ma chatte, ainsi qu’un écarteur de bouche.

Elle reprend les jeux. J’adore les coups de cravaches sur mes fesses. La peau qui rougit, qui brûle, qui chauffe. J’aimerais en avoir + encore. Les cessions de coups sont trop courts, trop brefs. Ça m’ouvre juste l’appétit pour une séance + longue et + intense de fouets.

Mais entre les mains de Maîtresse Lylla, je me tords et je sursaute quand même à chaque coup + intense. Comment expliquer que je ne supporte pas + ? Je pense que les flashs photos et le studio photo complètement éclairé ne me permettent pas de m’abandonner corps et âmes et de supporter mieux la douleur des coups.

Maîtresse Lylla pose ses fouets et cravaches pour s’occuper de mon corps avec de la cire chaude. Elle me demande de me coucher sur un cube. La cire coule sur ma chatte, mes seins et ma bouche ouverte par l’écarteur métallique.  “Mais qu’est-ce qu’elle fait ?”. Se rend-elle compte que la cire coule entre mes dents ? C’est à ce moment-là que je perds (un peu) confiance. C’est très important la confiance dans le BDSM. Au moment où je sens la cire dans ma bouche, je me dis que j’aurai l’air bizarre pour les photos et en plus c’est désagréable. Du coup, je suis déséquilibrée. Est-ce que je réfléchis trop ? Certainement, mais là je suis ailleurs, plus dans la séance. La cire dans ma bouche me fait juste douter et me contracte intérieurement.

Je ne peux rien dire, car ma bouche est prisonnière. Je suis à la merci de Maîtresse Lylla.

Elle m’enlève la cire à coups de cravache et m’ordonne de m’offrir à quatre pattes sur le cube pour qu’elle me fouille le cul. 

C’est un pur délire. Je me décontracte. J’adore. Elle m’offre un super fist anal et me fouille également la chatte avec ses doigts. J’aime sentir ses doigts, sa main. Je prends mon pied ! Je jouis entre ses doigts qui changent entre mon cul et ma chatte, pendant que je suis toujours attachée et bâillonnée.

Après m’avoir libérée, on finit la soirée autour d’une bonne fondue suisse et un échange très sympathique. C’était génial de revoir mes amis et je me réjouis de voir les photos prises par JiCeV, le photographe attitré de la soirée. Cela m’a fait du bien de me retrouver dans un studio photo et entre les mains de Maîtresse Lylla.

Les photos publiées dans le blog ont été prises avec un portable et un album photos (6027) relatant la soirée se trouvent sur la page “photos abonnés” de mon site. Une vidéo ainsi que les photos de la séance photos seront bientôt disponibles sur l’espace abonnés. 

Adeline Lafouine
administrator

Related Articles

3 Comments

  • Avatar
    poli , 22/01/2022 @ 12h33

    Et mince..quand je penses que nous habitions à Lausanne avant de déménager à Zollukerberg..aaaarrgghhhh..
    Je te le répète..tu dépasse nos attentes..
    Regis et sa superbe Andréa..

  • Avatar
    heinnapp , 22/01/2022 @ 20h21

    The combination of candid & explicit text and awesome & artful images provides a uniquely exciting & inspiring reading experience 🤩👌🏻… ‘extreme fun’, indeed 😈💗👍🏻…
    Plus: BDSM was never my fav porn direction but 🙏🏻 to Adeline I’m getting to understand more and more its special charm ❤️‍🔥… vive la diversitè❣️

  • Avatar
    Gexx , 24/01/2022 @ 17h09

    Une bonne alchimie entre maîtresse lylla et toi
    C’est toujours un moment intense et classe
    Ça faisait longtemps mais on se délecte de te voir ainsi avec une maîtresse lylla et ses idées ( la cire dans bouche … )
    Un spectacle grandiose avec un beau final
    Vous êtes magnifiques toutes les deux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Le contenu est protégé !!
X