Me voilà de retour chez moi au Cap d’Agde après une longue virée à Bratislava et Prague, où j’ai vécu 10 jours absolument magiques.
La semaine à Prague a commencé de bonne heure lundi matin, quand le chauffeur du studio de Giorgio Grandi est venu me chercher pour faire les dépistages des maladies sexuellement transmissibles. C’est quand même la grande classe de se faire conduire à tous mes rendez-vous sur place. J’apprécie énormément l’organisation parfaite de ce studio. Lundi après-midi je reçois le feu vert pour ma semaine de tournages. Tout est en ordre. Covid, HIV, hépatite B et C, syphillis, chlamydia, gonorrhée.
Comme mes tournages ne commencent que mardi, j’ai le temps de visiter Prague lundi après-midi.
Mardi, le chauffeur vient me chercher à 10h30. Comme je préfère me préparer à l’avance dans la chambre d’hôtel, je mets le réveil à 7h30. Je suis toujours si nerveuse avant une scène, j’ai même mal dormi. Le manque de sommeil se voit dans les cernes sous mes yeux. Je me sens un peu catastrophé. Heureusement la maquilleuse du studio réalise des miracles, ou presque 😉
Je décide de porter une robe que j’ai dans ma garde-robe depuis une dizaine d’années. C’était une de mes premières robes sexy pour sortir au Cap d’Agde. Si j’avais su qu’un jour elle m’accompagnerait sur un plateau de tournage professionnel, je ne l’aurais jamais cru. Je l’accompagne avec les superbes bottes que j’ai reçu de la part de Vincent, qui tient le site connu dans le milieu behind-the-scenes.fr.
La maquilleuse envoie toujours une photo de la tenue à Giorgio Grandi, qui donne ensuite son accord. Mon choix est approuvé.
Quand le cadreur et les garçons sont prêts, c’est parti pour une belle scène avec 5 mecs, des doubles et des triples anal, du fisting et du pissing. C’est une superbe scène . Tout est parfait. Pas d’attentes, des pratiques hard à gogo et un des mecs m’offre même un foot-fisting ainsi qu’un double-fist. Je prends énormément de plaisir, je gicle plusieurs fois. Je bois beaucoup de jus doré et finalement je reçois le sperme des 5 mecs servi dans un verre. Miam. La scène est presque trop vite finie.
Je prends rapidement une douche et le chauffeur m’attend déjà pour me ramener à l’hôtel. Si parfois le temps d’attente est long, ce n’était pas le cas aujourd’hui, ni le reste de la semaine.
Mercredi, j’ai plus de temps pour me préparer, car je n’ai rendez-vous qu’à 13h30. Je dois me maquiller et me coiffer moi-même, ce qui ne me déplait pas non plus. Je peux ainsi faire une scène tout en étant dans mon “état normal”, un peu plus naturelle.
Il est prévu au programme une scène juste entre filles. La jolie Giada Suicide s’occupe de moi avec un gode-ceinture XXL, des gros toys et ses mains. Elle me fait un long double-fist et même un triple anal avec ses deux mains plus un gode. C’est une séance de dilatation à la fois marrante, car avec Giada on s’entend très bien et on rigole beaucoup, mais aussi très excitante. Les mains et les godes de Giada me font squirter à plusieurs reprises.
Jeudi, c’est mon jour de congé. Je profite de visiter Prague avec mes deux amours, Vincent et Yoshi, de manger indien et de me reposer un peu. Il fait froid et Yoshi est assez frileux. C’est un chien du sud. Il ne connait pas ces températures et frissonne souvent. Je lui ai donc acheté une petite doudoune qu’il porte avec plaisir. Je suis honnête. J’ai toujours sourit quand les gens faisaient porter des manteaux à leur chien, mais depuis que Yoshi est dans ma vie, je sais maintenant que les chiens à poils courts ont vraiment froid et que les manteaux ne sont pas juste là comme “look stylé” 😉
Vendredi, le chauffeur vient me chercher à 9h30. Mon réveil sonne donc à 6h30. Je préfère avoir trop de temps pour me préparer que pas assez. Je tiens à arriver toujours prête et nickel au studio. Je n’aime pas devoir “faire mon cirque” dans des salles de bains qui ne sont pas la mienne. C’est une de mes manies.
Pour ce genre de scène la préparation est très importante. Je me prépare toujours comme une athlète. Ma préparation impeccable commence toujours la veille d’un tournage. Quand je vois de nombreuses “collègues”, qui ne sont pas prêtes à l’heure ou qui doivent retourner plusieurs fois se nettoyer lors des scènes, ça me fait sourire. Il suffit de bien connaître son corps et de se préparer sérieusement.
Aujourd’hui je suis extrêmement fière et heureuse de réaliser une longue double-scène avec la star internationale Anna De Ville. En arrivant après moi au maquillage, la jeune actrice confirme mon impression. Elle est sympathique, humble, toute simple, souriante, drôle … comme Brittany Bardot. Elle n’a pas pris la grosse tête suite à son succès. Elle m’étonne en m’avouant suivre mon Twitter depuis longtemps, de voir tout ce que je fais et d’être également très heureuse et flattée de tourner avec moi. Cela me fait rire intérieurement. C’est le monde à l’envers. C’est la star internationale qui me fait pleins de compliments.
La scène est GÉ-NIA-LE. Il n’y a pas d’autres mots.
Dans la première partie, 2 mecs s’occupent de nous, puis dans la deuxième partie ils sont 6 mecs. Il y a beaucoup d’uro, beaucoup de fists, des doubles anales à gogo, des gapes, prolapse, fists plus queue, deux mains plus une queue, et à la fin remplissage de cul avec du sperme et du jus doré.
Anna fait quelques pauses pour fumer, mais sinon il n’y pas beaucoup d’interruptions et à 17 heures tout est fini. Comme mardi, j’ai l’impression que tout est passé trop vite. J’EN VEUX ENCORE !
Je me suis dépassée encore et toutes les scènes étaient juste parfaites. La dernière fois, après mon passage dans les studios de Giorgio Grandi, je me suis dit que j’ai probablement fait le tour, que jamais je ne pourrai renouveler ou refaire des scènes encore mieux, mais je me suis trompée. J’ai hâte que les vidéos sortent.
Le chauffeur me ramène à l’hôtel. Je passe juste dans ma chambre chercher les valises, avant de prendre la route direction le Cap d’Agde. Bon il y a 1460km de route. Je fais donc juste un bout de la route pour dormir en Allemagne. J’aurai ainsi moins de route samedi. Je suis très contente de ma décision, surtout avec les intempéries que je rencontre en route en traversant la France.
Je rentre fatiguée samedi en fin d’après-midi mais épanouie et juste heureuse, la tête pleins d’étoiles, d’être à la maison.
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